Ecologie du Carcassonnais des Corbières et du Littoral Audois

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Panneaux photovoltaïques

ECCLA demande un moratoire sur le projet du parking St Paul en attendant les conclusions du PDU à l’échelle du Grand Narbonne. Il permettra de recenser les réelles demandes des citoyens de la Narbonnaise et de voir si nous sommes capables, ensemble, de changer nos habitudes et d’évoluer réellement vers un monde plus réaliste et écologique.

En effet, la protection de l’environnement, via le développement durable, les Grenelles divers et variés, est dans l’air du temps. Très à la mode… Mais sur le terrain, fi des belles paroles…

On nous dit que les gaz à effet de serre (dont une importante quantité est produite par les gaz d’échappement de nos véhicules) sont un danger pour notre planète, qu’il faut réduire nos déplacements, utiliser au maximum des modes alternatifs de transports (urbains, verts, covoiturage, train, fret, vélo, etc.), que les ressources fossiles sont loin d’être inépuisables et qu’il va falloir revoir nos modes de fonctionnement et de pensées.

Et à Narbonne, la polémique enfle ! Pas pour mettre en place la gratuité des transports en commun, de vrais Plans de Déplacements Entreprises, des parkings extérieurs reliés par un système de navettes électriques, des pistes cyclables, des circuits pour Pedibus… Non ! La polémique enfle entre la mairie qui veut un parking aérien et ceux qui veulent un parking souterrain. On croit rêver ! D’autant plus, qu’actuellement, les villes moyennes françaises ont plutôt tendance à démolir les parkings existants dans les centres villes pour privilégier des modes de déplacements plus raisonnés à partir de leurs périphéries.

On nous propose à Narbonne, pour pallier aux difficultés de stationnement et afin d’améliorer la fluidité des déplacements, d’installer en face de l’hôpital une " étagère à voitures " d’une contenance d’environ 300 places. 5M d’euros pour passer de 130 places gratuites à 300 payantes, cela représente 30 000€ par emplacement supplémentaire. Si à ce coût exorbitant, on ajoute l’abattage d’une trentaine de platanes, les nuisances sonores et visuelles pour les riverains (dont les patients de l’hôpital), le déplacement du marché du jeudi dans le bas du parking (adieu la convivialité de ce lieu d’échanges fort prisé des Narbonnais !), force est de constater que cette idée n’est même pas une bonne solution face aux problèmes de circulation.

Le seul vrai problème, c’est le trop grand nombre de voitures pour un espace qui n’a pas été prévu pour cela. Détruire la ville ou la préserver ? A nos élus de faire les bons choix qui pourront nous aider à modifier nos habitudes et faciliter la vie de la cité : être moins dépendant de la voiture pour des petits parcours, grouper nos divers trajets afin de moins circuler, choisir des moyens alternatifs pour nous déplacer…

Yes we can ! Surtout, répétons-le, si les élus décident d’agir dans le bon sens pour mettre à notre disposition des solutions durables.

Narbonne, le 22/10/09

Contacts : 04 68 41 26 79

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