Inexorablement l’organisation du Festival des Méditerranéennes se poursuit à Leucate : de premiers programmes sont édités et publiés, des noms de vedettes sont annoncés et tout indique que les autorités veuillent aller vers le fait accompli. La mairie de Leucate nous a adressé une lettre " rassurante ", l’organisation Azimuth met tout en place pour le mois d’août.
Outre la caution environnementale du WWF, qui est bien loin du terrain, le grand argument est le bon déroulement du Mondial du Vent. Or, outre que le Mondial ne s’est pas si bien passé du point de vue du respect de l’environnement qu’on veut bien le dire, il importe de distinguer les 2 évènements : le Mondial se passe à Pâques en moyenne saison et rassemble essentiellement les aficionados des sports de surfs, alors que le Festival est prévu en août, en haute saison où la station est occupée par la grande masse des touristes. En outre le Festival, avec ses vedettes musicales attire forcément tout un public pas forcément contrôlable.
ECCLA réitère donc ses inquiétudes exprimées dès fin janvier et demande aux autorités de cesser de tergiverser.
Nous rappelons que nous ne sommes pas opposés au Festival, mais à son organisation sur la plage de La Franqui qui présente des risques considérables sur les plans environnemental et sécuritaire (notamment en cas d’incendie).
Si la préoccupation première de la commune est d’assurer la promotion touristique de la station, celle de la Préfecture doit être d’assurer la protection du site et de la population permanente et touristique. Nous demandons donc à Monsieur le Préfet de mettre clairement les choses sur la table : jusqu’ici aucune " autorisation officielle " n’a été accordée, mais il est évident qu’on ne saurait rester dans cette situation. La Préfecture doit donc indiquer clairement aux organisateurs que le festival peut avoir lieu dans un site adapté comme La Corrège,mais pas sur la plage de La Franqui. La " réserve électorale " ne saurait jouer en l’occurrence : nous sommes en avril et le mois d’août c’est très bientôt.
Nous lançons un véritable appel au secours : que la Préfecture se manifeste très vite et que le Parc Naturel Régional sorte de sa réserve, pour que le problème se règle pendant qu’il est encore temps : c’est URGENT.
Narbonne, jeudi 12 avril 2007
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