wp-optimize
domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init
action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/ecclaasscr/www/wp-includes/functions.php on line 6114En matière de sécurité routière, on parle souvent de points noirs ou de portions de routes " accidentogènes ". Ce n’est sans doute pas le mot le plus élégant de la langue française, mais cela dit bien ce que ça veut dire : il s’y produit beaucoup d’accidents.
Et c’est bien ainsi qu’on peut qualifier la zone du Canalet à Port La Nouvelle, ou si l’on préfère les " usines à poisons ". Nous avons consulté les archives d’ECCLA, ainsi que les statistiques du BARPI (Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industriels), organisme dépendant du Ministère de l’Ecologie.
Et le résultat n’est pas triste :
Oui, vous avez bien lu, ce sont 17 accidents recensés en 19 ans, sans compter ceux qui ont pu échapper aux media ou à l’inspection des installations classées. A ce niveau, on ne peut plus parler de fatalité, mais il y a une mauvaise gestion évidente dans cet ensemble d’usines phytosanitaires qui empoisonnent Port La Nouvelle, ses habitants et son environnement depuis des années.
Alors que, côté finances, les diverses sociétés - dont il est difficile de découvrir les relations - se portent plutôt bien : Calliope affiche un résultat net après impôt de 5,8 millions d’Euros en 2002 ; Melpomen, de 100 000 Euros en 2003 ; Soft, un excédent brut d’exploitation de 364 000 Euros en 2003 ; et la multinationale japonaise Arysta, qui chapeaute Calliope, a 1600 salariés dans 60 pays avec un bénéfice 2003 de 870 millions de dollars.
En conclusion, il faut se demander que faire de ce site pollué. ECCLA ne voit que 2 solutions :
Mais on ne peut en aucun cas rester dans la situation actuelle avec ses accidents à répétitions.
La balle est dans le camp de la DRIRE et de Monsieur le Préfet.
Contact : 04 68 41 75 78 Narbonne, le 15 février 2005