Ecologie du Carcassonnais des Corbières et du Littoral Audois

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Panneaux photovoltaïques

Une fois de plus, la COMURHEX et sa société mère AREVA tentent de fuir leurs responsabilités.

Un troisième cas de maladie professionnelle vienne d'être reconnu à la COMURHEX par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie. Et déjà le service juridique d’AREVA fait savoir qu’il va contester cette décision.

Cette attitude ne surprendra personne puisqu'ils ont déjà fait de même avec Michel Leclerc dont l'affaire a été largement médiatisée. Sous-traitant dans les années 80 à la Comurhex, il avait été contaminé et cette contamination lui a été cachée. Il ne l'a apprise qu'au moment de sa leucémie et il est en procès depuis 14 ans. Car l'industrie nucléaire ne plaisante pas ! Des maladies professionnelles, elle refuse d'en reconnaître dans son secteur et elle utilise pour cela une idée simple : il faut lui apporter la " preuve " que la maladie est liée à l'activité professionnelle.

Il s'agit là d'un détournement total de la loi sur les maladies professionnelles. La reconnaissance est faite sous forme de présomption. Rappelons comment cela fonctionne : il existe une série de tableaux repérant des maladies déclenchées par des produits toxiques comme le mercure, le benzène.... Le tableau qui concerne l'irradiation ou la contamination par des éléments radioactifs est le tableau 6.

Il est souvent impossible de " démontrer " qu'une maladie qui survient après 20 ou 30 ans est exclusivement liée à l'activité professionnelle. Dans ces conditions, on considère que, si vous avez travaillé longuement dans un domaine et que la maladie inscrite dans le tableau correspondant des maladies professionnelles vous arrive, elle est professionnelle.

Bien que ce système paraisse simple, il est en fait très compliqué et la sous-estimation des maladies professionnelles est massive en France et ce fait est reconnu par tous. Elle est tout simplement encore plus massive dans le domaine du nucléaire. Il est vrai que cette énergie se veut " propre " !!!

Rappelons que ECCLA demande un suivi épidémiologique de toutes les personnes ayant travaillé sur le site depuis l'origine, qu'elles soient salariés de la COMURHEX ou sous-traitantes.

Car le nucléaire est très " consommateur " de sous-traitants !!!

Maryse Arditi et Michel Leclerc

Contacts :

04 68 41 75 78

06 73 28 72 80

Narbonne, le 11 août 2009

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